Du 19 au 21 novembre 2011
Frisco pour les intimes, San Francisco présente une architecture très variée, beaucoup de musées et des espaces de nature non négligeables. L'été étant la saison la moins propice (à cause du brouillard persistant), nous y sommes allés pendant les vacances de Thanksgiving.
On s'est trouvé un petit hôtel près de Union Square, le quartier chic.
 |
| Union Square by night |
Le nom de cette place provient d'une manifestation politique en faveur des Etats de l'Union du nord, à l'époque de la guerre de Sécession. Ce qui est frappant c'est que ce quartier jouxte un autre quartier, fréquenté principalement par des clochards. L'une des rues les plus élégantes aujourd'hui, Maiden Lane, était autrefois l'une des plus mal famées.
Notre hôtel est un établissement authentique qui dispose d'une cuisine commune pour les clients. Cela nous permet de discuter avec plein de personnes de nationalités variées (chiliens, péruviens, brésiliens et ... américains aussi !) et de faire quelques repas nous même.
On aime l'ascenseur à l'ancienne :
San Francisco n'est pas une ville très étendue par rapport à l'importance de sa population. On peut faire beaucoup de choses à pied. C'est le cas pour aller de notre hôtel à Yerba Buena gardens. On se balade sur Market Place en attendant que le musée d'art moderne ouvre.
Le SFMOMA présente des collections et expositions d'art moderne et contemporain : leur site internet.
 |
| C'est le bâtiment au premier plan, construit par l'architecte suisse Mario Botta |
 |
| Le hall vu d'en haut |
 |
| Détail dans les escaliers mat-brillants |
 |
| Une oeuvre de Louise Bourgeois (et moi devant !) |
Le bâtiment date de 1994 et ils préparent une extension du bâtiment. Travaux en cours jusqu'en 2016 ! C'est incroyable de voir de tels projets émerger alors que la ville se trouve sur une faille qui peut les engloutir à tout instant !
On mange un bout au café du musée avant de prendre le "cable car" sur les fameuses rues en pente, en direction du bord de mer.
Si vous louez une voiture, soyez vigilants au moment de la garer. Non seulement il faut mettre le frein à main mais il est obligatoire également de tourner les roues de la voiture en direction du trottoir et en fonction de la pente. Illustrations :
Zoom sur le Cable car :
Retournement de la bête en fin de ligne :
 | |
| Ça sent le métal chaud quand le conducteur met tout son poids sur le levier pour freiner dans les descentes. Incroyable que ça fonctionne encore ! |
 |
| Ils fonctionnent encore. Quelle différence de style avec notre tram à Lyon ! |
Arrivés au Fisherman's wharf (quai des pêcheurs et des marchands de poissons à l'origine), on trouve des boutiques de souvenirs mais aussi des spectacles de rues et des restaurants. Le "Pier 39" est construit avec les matériaux de plusieurs quais désaffectés. C'est un des endroits les plus touristiques de la ville.
Noël approche à grand pas et ça se voit jusque sur les quais.
On observe deux otaries littéralement échoués dans la marina. A cette époque de l'année, leurs congénères n'utilisent plus ce lieu comme zone de détente et refuge pour la colonie.
 |
| Quelle pose ! |
On reprend le cable car jusqu'à Union square et la patinoire mise en place pour les habitants.
A l'angle de la place, on voit des chats abandonnés exposés dans la vitrine d'un grand magasin afin d'encourager leur adoption pour Noël. On n'a pas craqué...
Le lendemain, nous nous rendons à Alcatraz. Réservation indispensable (coordonnées du site en fin d’article) si vous ne voulez pas risquer de vous voir refuser la visite. C'est très, très demandé. Ayant anticiper, nous avons pu prendre un petit ferry, unique moyen d'accès à l'île.
 |
| Plan de l'île |
Alcatraz, ou "le Roc" est connu pour avoir été un pénitencier fédéral de 1934 à 1963. Al Capone y a séjourné. La prison a accueilli jusqu'à 320 détenus mais en moyenne ils étaient 260. Ce n'était pas une prison avec un "couloir de la mort". Personne n'y a jamais été exécuté (mais il y a eu des cas de suicides, de maladies mortelles et de bagarres entre détenus finissant en meurtres). Il fallait 90 surveillants pour cette population. La plupart habitaient sur l'île.
 |
| La buanderie |
 |
| Le Linge propre des prisonniers |
 |
| Les douches communes, belle intimité ! |
 |
| Une cellule. Mais pourquoi voulait-il s'échapper !? |
 |
| Je préfère le Broadway de New York personnellement ... |
Traduction :
Le réfectoire
"La nourriture était une des meilleures du système pénitentiaire fédéral. Les gardes et prisonniers mangeaient les mêmes repas. Puisque les détenus avaient accès à des couverts en métal, c'étaient aussi la pièce la plus dangereuse d'Alcatraz.
Des gardes patrouillant et des fumigènes installés au plafond assuraient la sécurité."
Pourquoi donner de bons petits plats aux pires escrocs et tueurs d'Amérique (et leur servir même du rab !) ? Pour les ramollir ! En effet, pour espérer s'enfuir de la prison il fallait être capable de nager dans de l'eau froide, avec des courants qui vous ramenaient sans cesse vers l'île. Rester sportif et endurant quand on vous gave c'est un vrai challenge !
 |
| Le réfectoire |
Cette clé ne pouvait être obtenue que si le gardien du haut la faisait descendre au gardien du bas sur sa demande. Cela évitait de se faire agresser trop facilement.
 |
| Promenade avec vue sur la mer... |
Le roc est aujourd'hui aussi une réserve gérée par des rangers.
On observe depuis l'île des phoques et des oiseaux. Et oui ! Même en visitant une prison, on arrive à se dégoter un petit coin de nature.
Un buisson dégage une odeur de miel délicieuse : ce sont des petites fleurs blanches qui poussent près du sol. Impossible d'en trouver le nom ! Si vous êtes botaniste, merci de votre aide :
Autres fleurs :
On finit par la vue sur San Francisco depuis Alcatraz, de gauche à droite :
 |
| On reconnait la marina à gauche |
 |
| Première vue sur le pont de Frisco |
Finalement, on prend le dernier ferry pour rentrer en ville.
Un seul site pour acheter ses billets pour Alcatraz : www.alcatrazcruises.com.
A voir : L'Evadé d'Alcatraz, avec Clint Eastwood. Ce film retrace l'évasion de 3 prisonniers, en 1962. Les seuls n'ayant jamais été retrouvés (ils peuvent tout aussi bien avoir péri dans l'eau glaciale de la baie).
