samedi 18 mai 2013

Route 66 et Vegas : road trip de l'été 2012 dans le sud-ouest des U.S.A. (9)


Le 13 juin

De l'Amérique nostalgique des années 30 à l'Amérique capitaliste moderne, voilà le parcours auquel nous vous convions. Un bon(d) dans le temps et pour le rêve américain.

On a déjà croisé la Route 66 dans l'Etat du Nouveau Mexique :

Si le drapeau américain n'était pas là il nous manquerait non ?!
Originellement, la route 66 va de Chicago à Los Angeles, comme le dit la chanson écrite par Bobby Troup et interprétée par Nat King Cole. Mais, comme on le voit dans " Cars" (je continue à étaler ma culture !), seuls les passionnés de vieilles voitures, les touristes et les voitures en rade passent encore sur cette voie. En effet, elle a été remplacée par les autoroutes modernes et se maintient de façon discontinue sur environ 3 940 kilomètres. Seules quelques motels, bars et stations essence gardent leurs panneaux d'antan. Ils le font pour le folklore, mais aussi en mémoire du temps où la Californie était une destination équivalent à la terre promise pour des migrants toujours plus nombreux.

Pour notre part, c'est à Seligman, Arizona, que nous nous arrêtons pour déguster un énorme " malt " au caramel chez Delgadillo's Snow Cap. Le malt a un goût plus aigrelet que le milkshake normal car la poudre de lait est différente, additionnée d'orge germé et de blé complet.

" Since 1953 ! "
Ce modeste établissement se spécialise dans le bon mot, voire la blague grassouillette. Ils vendent du " poulet mort ", des " cheesburgers with cheese ". Ils affichent que " les prix peuvent changer en fonction de l'attitude du client ". Au moment de servir, ils vous tendent une paille, mais c'est de la vraie paille... le tout dans une ambiance bon enfant.
Chacun laisse une carte de visite en souvenir de son passage.

On visite le parc de voitures anciennes immobilisées, incarnant vaguement les personnages du dessin-animé "Cars " :


 ... et les toilettes, très bien aménagées :

La télé c'est sympa mais bonjour le torticolis !

Puis, on reprend la route pour atteindre le Nevada :


Las Vegas est beaucoup plus fréquentée évidemment. Cela se remarque dès l'approche de cette cité bâtie au milieu du désert. Un véritable scandale d'ailleurs, surtout quand on sait la masse d'eau pompée pour les besoins outrageux de la ville, en constante expansion.


Les hôtels et restaurants ne sont pas chers car tous ont des machines à sous et préfèrent qu'on se concentre sur le jeu. Comme ce n'est pas du tout notre truc (en plus, on peut aller n'importe quand au casino Pharaon de la Cité Internationale de Lyon) on ne s'extasie pas devant le luxe " bling bling " des casinos et des boutiques de Las Vegas. Par pure curiosité, on fait un tour sur le "Strip", c'est à dire la rue principale dont voici les photos :



La tour du milliardaire Trump.

Et soudain on est dans Paris !




L'arc de triomphe avec la photo du " chef "de l'hôtel.

Une mini-Tour Eiffel !
Enfin, on ne va pas se faire avoir longtemps. Regardez en bas à gauche le type qui brandit une pancarte géante " faites confiance à Jésus " :

On est bien en Amérique, où le vice côtoie la bigoterie.

Finalement, l'avalanche de lumières, les filles court vêtues (qui se croient élégantes avec une mini-jupe et un décolleté trahissant le silicone) et la chaleur nous étourdissent et on mange dans un immense Harley Davidson Café pour nous requinquer.

En fait de "best barbecue", on trouve un BBQ tout à fait commun.

Par contre, les motos qui défilent sur un rail aérien, ça dépote !

Une sacrée journée !

Rendez-vous très bientôt pour une visite éclair de la Vallée de la mort...