samedi 19 juillet 2014

Les musiques de Louisiane (2) : lâche pas la patate !

Drapeau de l'Acadiana au premier plan, puis celui de la Louisiane et enfin le drapeau américain.

La musique est très riche en Louisiane, particulièrement à la Nouvelle Orléans. Cependant, les artistes ont trouvé d'autres terrains de jeux. La ville de Lafayette, et toute l'Acadiana, conserve et fait vivre des musiques entrainantes à souhait.  Nous allons parler dans cet article de la musique cadienne. Alors, prêts à danser ?!

Tout d'abord, il me semble que c'est principalement grâce à la musique que l'identité culturelle cadienne a su rester si vivante en Louisiane. Depuis les années 80, l'immersion française dans les écoles publiques de l'Etat permet à la jeune génération de relever le défi de comprendre les paroles des anciennes chansons et d'écrire de nouveaux morceaux en français. Les nombreux festivals, où musique et spécialités culinaires sont de mises, représentent autant d'occasion de danser et d'écouter de la musique.


Concert au festival de l'omelette géante (oui, oui !) d'Abbeville.
On trouve dans le sud de la Louisiane, l'Acadiana (province où l'on parle le plus français en Louisiane) 5 à 7 % de francophones. Selon les sources les chiffres varient (beaucoup) entre 260 000 et 700 000 cadiens ! Ils ont composé des chansons qui aujourd'hui font partie du répertoire traditionnel. Nous ne parlerons pas ici des hymnes religieux du dimanche bien qu'ils aient une importance certaine pour une communauté de fervents catholiques.


Pour un rappel de l'histoire des Cadiens, je vous laisse aller sur cet article.

Vocabulaire : 
Le "lâche pas la patate" du titre de l'article correspond à une expression très utilisée et même à une chanson et une danse (les couples doivent faire tenir entre leurs fronts une patate). Elle encourage à tenir bon !

Fais dodo : c'est le nom donné aux bals de maison du samedi soir. A l'époque où les Cadiens étaient des fermiers ou pêcheurs isolés des villes et de leurs voisins, ils organisaient une fête en commun le week-end. L'un d'eux proposait sa maison, la vidait de ses meubles pour faire de la place pour l'orchestre et les danseurs à l'intérieur. Qui savait jouer du violon, qui du triangle qui de la guitare. Les chansons du répertoire étaient connues de tous. C'était, et c'est encore, l'occasion pour les jeunes musiciens de jouer pour un public. Aujourd'hui, on appelle encore "Fais dodo" un bal organisé en plein air le week-end. Mais d'où vient ce nom ? Et bien, à l'origine les familles étaient nombreuses (souvent 10 enfants) et il n'y avait pas de baby sitter. On aménageait une pièce pour que les enfants puissent dormir pendant que les parents dansaient. A la fin du bal, ils allaient discrètement dans la pièce sombre récupérer leur progéniture. On raconte que certains se trompaient d'enfants ! Mais que la messe du lendemain permettait de restituer les bébés à leurs véritables parents...


Les instruments :
Le violon, apporté avant la Révolution par les fils d'aristocrate et de marchands. Mais aussi l'accordéon diatonique (à partir du XIXème via les immigrants d'Allemagne). La guitare (dès 1898, venant du Mexique et du Texas) et la contrebasse. 

Jules, musicien au musée Vermilionville de Lafayette


Au début, il fallait choisir entre l'accordéon et le violon car ils ne faisaient pas bon ménage. Jusqu'au jour où de nouveaux accordéons ont permis de jouer avec les violons. Les violons se retrouvent alors accompagnateurs, au même titre que la guitare. 

Merlin, musicien au musée Vermilionville de Lafayette

Pour le rythme, on utilise le triangle (ou "ti-fer"), les cuillères frappées l'une sur l'autre, la planche à laver (ou frottoir) mais aussi les mains et les pieds. La clarinette, le biniou, la vielle et la trompette sont importés du Poitou et de Bretagne. Le piano étant trop fragile dans un climat subtropical humide et intransportable c'est l'harmonica qui était le plus utilisé pour les bals. Le chant n'est pas très plaisant à écouter dans les vieux enregistrements. Sans micro, l'interprète devait s'égosiller ...


Brève histoire de la musique :
Nous n'avons que peu d'écrits sur la musique cadienne car la transmission se faisait oralement, de génération en génération. Les premiers enregistrements ont lieu grâce aux ethnomusicologues des années 1930. La musique cadienne est un mélange d'influences allemandes, espagnoles, écossaises, irlandaises, antillaises et indiennes à partir d'une base traditionnelle (rondes importées de France, valses et polkas d'Europe centrale, jigs et reels celtes). On retrouve dans la musique cadienne ancienne la tonalité plaintive bluesy inspirée des esclaves notamment. On pense aussi aux ballades et comptines, aux chansons à boire et autres chants de soldats issus de la France du Moyen-Age, de la Renaissance et du XVIIème. Les couplets sont souvent adaptés de nouvelles paroles. "Cadet Roussel" fait partie de ces chansons.


Le premier disque date de 1928 avec les standards "Allons à Lafayette", "Valse qui m'a porté en terre", "Jolie blonde", etc. Puis, la radio a imposé de nouveaux genres de musique comme le western swing, la country que les cadiens ont incorporé en partie dans leur style pour continuer à jouer et faire danser.
1965 marque la renaissance de la musique cadienne traditionnelle chantée en français.. Des labels indépendants voient le jour comme "Fais dodo", "Cajun classics" ou "Kajun". Mais le rock'n'roll constitue une vraie menace pour l'identité culturelle cadienne. Pour empêcher cette musique de tomber dans l'oubli il a fallu l'aide des ethnomusicologues pour pousser les programmateurs de concerts à considérer la musique cadienne comme folk, l'encouragement du festival de musique cadienne dès 1974, l'engagement du violoniste Dewey Balfa et la création du CODOFIL en 1968 pour la préservation du français à l'école publique (programme d'immersion française). Aujourd'hui, des artistes comme Michael Doucet, Zachary Richard ou Wayne Toups font évoluer leur musique tout en se réclamant de la tradition francophone.



Ma sélection de titres :
1) Pour une vidéo du tube cadien "Dans la porte en arrière" par le groupe Jambalaya (les vieux de la vieille !) et un court extrait du jeune groupe Feufollet, rendez-vous à l'article "Downtown Lafayette".

La version avec le compositeur DL Menard :


Il dit que c'est sa chanson préférée. Elle raconte ses escapades, à toujours passer par la porte de derrière après le bal ou même pour sortir du bureau du shériff après une interpellation !

2) Trouvez dans cet article la vidéo de la chanson du Mardi Gras cadien lorsqu'on demande la charité ainsi que toutes les explications concernant le contexte.


3) Zachary Richard et l'émouvante chanson « Réveille » :


Le tee-shirt du deuxième chanteur rappelle la date du Grand Dérangement : 1755.
Les paroles sont sur son site officiel. Toute la trajectoire des Acadiens y est contée. Les goddams sont les Anglais. Beausoleil est un Acadien résistant qui a pu survivre dans la nature avec un petit groupe en échappant au Grand Dérangement, grâce aux Indiens Micmacs. Après bien des péripéties, il a pu monter en 1975 une expédition avec 5 navires afin de s'établir en Louisiane avec ses congénères. Hélas, il meurt de la fièvre jaune peu de temps après. Il a permis a beaucoup de familles de s'installer dans une contrée francophone et catholique hospitalière.

Tombes commémoratives au mémorial des Cadiens à St Martinville

4 ) Joseph Falcon “Allons à Lafayette »


Cette chanson parle de l'exode rural du début du XXème siècle, quand les Cadiens sont allés travailler dans les complexes pétroliers de Lafayette mais aussi Baton Rouge (la capitale). Pour les paroles, c'est sur le site Cajun lyrics.

5 ) Hank Williams et le tube « Jambalaya - on the bayou » (en anglais) :


Il dit qu'il rejoint sa chérie Yvonne pour une fête sur le bayou. Au menu, les spécialités culinaires : Jambalaya, tarte aux écrevisses et soupe Gumbo. Typiquement louisianais !

6) Austin Pitre : « Bayou teche two steps »


Les paroles traduisent la souffrance d'un homme qui ne comprend pas pourquoi sa chérie le laisse tomber...
Le "two step" du titre est une indication pour les danseurs. Il faut faire deux pas à droite puis deux pas à gauche. L'autre rythme pour les danseurs est le 1-2-3 de la valse.

Danseurs au Crawfish festival, festival d'écrevisses de Pont Breaux


7) Feufollet : ”Au fond du lac”
 

On passe à la jeune génération avec ce groupe issu de l'immersion française. Cette chanson parle (encore !) de l'amour qui tourne mal... Les paroles (et des vidéos) sur leur site.

8) Lost Bayou Ramblers : "Carolina blues”

Je les adore ! Enregistrée au Blue Moon Saloon de Lafayette, c'est encore une chanson sur l'amour déçu. Vous trouverez les paroles sur leur site.

9) Bonsoir Catin : “Mon aimable brune”

Un groupe de filles ! A savoir : une catin en français cadien veut dire une poupée. Dans cette chanson à boire, l'amour et le vin sont honorés comme il se doit. Retrouvez les en vidéo sur cette page de leur site.

10 ) Horace Trahan : “People here know how to party”


Cette chanson bilingue parle d'une chose essentielle chez les Cadiens : ils savent faire la fête ! Après avoir travaillé dur toute la semaine, la famille se réunit et célèbre le week-end en musique et en danse. J'aime particulièrement Horace Trahan car il s'est ouvert à d'autres styles de musique comme le reggae et le Zydeco (prochain articles dans cette série sur les musiques de Louisiane). Sont site est très sympa et on peut y découvrir d'autres vidéos.

Autres groupes et artistes à découvrir :

- Sonny Landreth
- Hadley J. Castille
- Michael Doucet
- Pine Leaf Boys
- Steve Riley and the Mamou Playboys
- Joel Savoy
- Les Malfecteurs
- Yvette Landry (country)





Les lieux que nous avons testés :

Breaux bridge :
Café des Amis (brunch du dimanche matin)

A Eunice :
Liberty center

 
A Lafayette :
Randol's
Downtown alive ! (place Sans Souci ou place Internationale)
The Feed and Seed
Vermilionville tous les dimanches + Jams (boeufs) les samedis
Blue Dog Café (brunch du dimanche matin)
Blue Moon Saloon.

Retrouvez ces lieux pour danser et écouter de la musique "live" à Lafayette.
Toujours à Lafayette, ne ratez pas les Festival Acadien et créole, Festival International. 
 
Affiche de l'édition 2010

Édition 2012


Si vous ne pouvez traverser l’Atlantique, peut-être irez vous en Bourgogne (Saulieu) en août pour ce festival unique en France.
ou... écoutez le français cadien en direct sur les web-radios (attention au décalage horaire : - 7 heures) :

KRVSBonjour Louisiane

Bibliographie :
"Louisiane, musique cajun, zydeco et blues" Sebastien DANCHIN, PUF, 1995.

Pour quelques dollars de plus, demandez votre plaque d'immatriculation cadienne !

jeudi 12 juin 2014

Les musiques de Louisiane (1) : la Nouvelle Orléans





Pour les trois prochains articles, je vais explorer modestement trois sortes de musiques très vivantes en Louisiane : celle des Mardi Gras Indians et des " Second Line " de la Nouvelle Orléans, puis celle des Cadiens et enfin le Zarico ou Zydeco créole.


Mais avant de commencer avec les Mardi Gras Indians, je voudrais parler de la musique en Louisiane en général. C'est en effet une expérience à part entière de vivre en Louisiane et d'être le témoin de tant de festivals tout au long de l'année. On apprécie tout de suite l'ambiance, la convivialité (aidé par les bons plats préparés pour l'occasion, la danse) mais aussi le côté intergénérationnel qu'on ne retrouve pas forcément en France (où peu de genres rassemblent tous les âges et toutes les catégories de personnes). La musique en Louisiane est donc l'expression d'un art familial  (sans compter que la plupart des musiciens le sont de génération en génération et commencent très tôt à se produire) et d'un penchant très marqué pour la fête. Elle représente aussi la diversité de ses peuples. Mélangez amérindiens, africains (de l'ouest principalement) dont certains sont passés par Haïti et Saint Domingue, et européens (français, espagnols, anglo-saxons, italiens, allemands) et vous obtiendrez des musiques aux styles singuliers et attachants.

Ce qui unit toutes ces personnes aux influences variées c'est la culture francophone (300 ans de présence française) et catholique, tournée vers la chaleur des Antilles-Caraïbes.

Les Mardi Gras Indians :

J'avais déjà parlé d'eux dans cet article.

Détail d'un habit d'indien du Mardi Gras


Des chants et danses sont associés à la parade des indiens du Mardi Gras.Voici ma sélection de chants typiques :  

1) " Professeur Longhair " chante Mardi gras in New Orleans. La chanson raconte " Je vais à la Nouvelle Orléans voir le Mardi Gras et le roi Zulu.  Je me poste entre les rues Dumaine et Rempart pour voir la reine Zulu ". Pour en savoir plus sur les parades et les rois Rex et Zulu lisez cet article.

A la parade du roi Zulu on vous lance des noix de coco qui portent bonheur. Attention à bien les rattraper !



Professeur Longhair : on l'appelait « Prof » car c'était un grand maître du piano. Et on imagine que dans sa jeunesse il avait les cheveux long ! Professeur Longhair a beaucoup appris de sa mère, qui savait jouer de nombreux instruments. Chanteur et pianiste de blues à la Nouvelle Orléans ou NOLA pour les intimes (New Orleans LouisianA), il invente un nouveau son dans les années 1940 et mélange les rythmes syncopés de NOLA, le groove afro-cubain et le blues. Il devient plus funk dans les années 70. Il reste le pianiste le plus influent de NOLA, le maître à penser de toute une génération d'artistes dont Fats Domino, Dr John, Allan Toussaint.  Il est mort en 1980.

2) Hugh laurie (plus connu sous le nom Dr. House !) chante Tipitina dans son album "Let them talk" (que je recommande). Cet air est une reprise de Professeur Longhair. Tipitina est le nom d'un club de musique à NOLA. Un must !

Photo de Laurence Mahé.




3) Iko Iko : le titre évoque des paroles en argot de Louisiane, mélange de mots indiens et de mots africains. "Yaya" par exemple veut dire fiancée.



La chanson parle de deux porteurs de drapeau, de deux parrain et  marraine qui se disent " je vais te mettre le feu " ! Cela montre les rivalités entre groupes. Les porteurs de drapeaux sont des membres de la tribu indienne du Mardi Gras. Il est aussi dit "On va s'amuser pendant le Mardi Gras".

4) Un classique du Professor Longhair, repris par le Dirty Dozen brass band (pas de vidéos d'eux sur you tube malheureusement) : Big Chief

Chaque tribu a son chef (cf. photo ci-dessus) mais aussi le second, l'éclaireur, l'espion, le porteur de drapeau, le médecin, etc.

Professeur Longhair et son piano :



5) The Soul Rebels brass band interprètent  504 (c'est le chiffre correspondant à la zone de NOLA quand on téléphone), avec Trombone Shorty en guest star !! Né à Treme (quartier dévasté par l'ouragan Katrina), Trombone shorty baigne littéralement dans la musique dès son plus jeune âge. Il défile dans les parades avec son instrument dès l'âge de 4 ans. A l'époque il ne pouvait pas atteindre toutes les notes avec ses bras de petit garçon. 





Que sont les Brass Bands ?




Pour les enterrements (ou les mariages), on loue les services de cuivres. Les musiciens et la famille forment la first line (première file). Les voisins ou badauds qui suivent constituent la "second line"(seconde file). En allant au cimetière, les musiciens jouent une mélodie lente et solennelle et, sur le chemin du retour, ce sont des sons turbulents de célébration de la vie qui éclatent.
Les instruments : tuba, trompette, trombone, grosse caisse, saxo.
Les Brass Bands font partie intégrante des parades du Mardi Gras :


A la parade du roi Rex, en 2011
Les écoles se produisent également. Quelques uns de ces jeunes musiciens deviendront plus tard des artistes ?



Les dimanches, des associations de quartiers organisent des Second lines. Ces manifestations sont autorisées pour des tranches horaires précises, ce qui demande une organisation très stricte. On peut aussi voir des Brass Bands le soir sur Frenchmen street, à NOLA. Ambiance assurée !

6) Rebith Brass Band : Shrimp and gumbo (référence à la cuisine de Louisiane dont deux des spécialités sont les crevettes - à toutes les sauces - et la soupe nommée Gumbo). Encore un morceau que je vous recommande d'écouter.







Autres Brass bands de NOLA :
-Stooges Brass Band

- Hot 8 BB
- Dirty Dozen BB
- Treme BB
- Brass-A-Holics
- To Be Continued BB


La Nouvelle Orléans est le centre névralgique des musiques populaires noires des Etats-Unis (Blues, jazz, Funk, Rythm and blues, Rock n roll, Soul, Dixie (=sudiste) et hip hop). Mais aussi le rendez-vous de tous les musiciens. Petit tour d'horizon de notre expérience à la Nouvelle Orléans en tant qu'amateurs de bons sons :



Preservation hall
Il faut attendre 30 à 45 min avant d'entrer dans ce temple du jazz. L'acoustique est excellente et les musiciens assurent. Cependant le set de 45 min. m'a semblé trop court. Un côté boite à touristes un peu désagréable...

Palm Court

C'est un restaurant, bar où l'on peut écouter du très bon jazz et même danser. La propriétaire est une dame âgée délurée et passionnée. Elle fait passer aux musiciens vos suggestions. Bonne adresse !
Pat O'Brian

Réputé pour son cocktail très sucré, le "Hurricane" (ouragan !), le Pat O'Brian dispose d'une grande terrasse extérieure et d'une salle climatisée où deux pianistes recueillent vos demandes et les jouent de façon endiablée ! On passe un très bon moment mais il est difficile de trouver une place assise. A savoir : le bar vous fait payer le verre de cocktail. Vous pouvez vous le faire rembourser en le retournant au serveur.
The Spotted Cat
Notre endroit préféré est le Chat à pois ! On y entre gratuitement (il faut prendre un verre quand même et donner son obole aux musiciens après chaque set). L'ambiance est excellente et les musiciens toujours très pros. Parfois on peut admirer un couple dansant le lindy hop. Situé sur Frenchmen street, le spotted cat fait partie des clubs à visiter dans cette rue dédiée à la musique (bars mais aussi sur les trottoirs).



Si vous allez à NOLA, prenez le temps d'écouter les artistes de rues. Ils sont étonnants et talentueux. N'oubliez pas de leur donner quelques dollars pour les remercier de leur performance.

Très connue à NOLA je ne me souviens pourtant plus du nom de cette mamie. Sa voix ressemble à celle de Armstrong
Quelques clichés vous résumeront l'atmosphère :











"I am a man of constant sorrow " pour les fans des frères Cohen vous trouverez le film auquel je fais référence.

Je vous conseille cette page du site de l'Office de tourisme de Louisiane : festivals, musiciens célèbres et lieux pour écouter différents types de musique à la Nouvelle Orléans sont recensés.


Avoir foi en la musique c'est croire en la " joie de vivre "*, non ?

*expression emblématique de la Louisiane, utilisée en français.


Bibliographie :
Le guide du routard : " Louisiane et les villes du sud" : bars et clubs où écouter du jazz sont recensés.