mardi 28 septembre 2010

Le monde extérieur !!

Après vous avoir présenté notre maison, voici ce qui se trouve aux alentours :

Un parking : nous avons droit à deux places de parking et il ne faut surtout pas se garer ailleurs car on risque d’avoir affaire avec la fourrière. Dans ce parking se trouve notre voiture. Saurez-vous deviner laquelle est-ce ?





Boites aux lettres : attention, piège linguistique : ici, mail veut dire courrier postal. En France, de plus en plus, nous employons mail pour l’e-mail.



Chez nous, toutes les boites aux lettres sont rassemblées au milieu du quartier résidentiel. Le numéro de la boite ne correspond pas du tout à notre numéro de rue ou de maison. Au début, on les a toutes essayé avant de se rendre compte qu’il fallait regarder sur l’enveloppe que nous avait donné la Poste. Du coup, on sait qu’on peut ouvrir la boite d’une voisine (mais on ne le fait pas) !



Les voisins surveillent : on en avait entendu parler à la radio française sans oser le prendre au sérieux mais voici la preuve que ça existe aux U.S.A. Le voisinage se sent responsable de prévenir les autorités si un individu suspect (ou un nouveau voisin ?) tourne autour des maisons. C’est fait pour rassurer mais peut-être que ça peut aussi mener à des dérives ou des comportements systématiquement méfiants envers les étrangers au secteur ?

Les poubelles drive-in : je ne sais pas exactement si elles sont faites pour ça mais ces immenses poubelles permettent (surtout quand on a un pick-up ou une voiture surélevée) de jeter ses déchets sans sortir de la voiture. Je ne me suis pas encore renseignée sur le tri du verre, du carton, etc ni s’il y avait une déchetterie à Lafayette mais ce qui est sûr c’est qu’on trouve de tout dans ces bennes : branchages, vieux canapé, …



Jusqu’à présent j’ai trouvé un semblant de tri au Wallmart, l’équivalent du Carrefour. Ils proposent une poubelle pour les cannettes de soda, une autre pour les sacs plastiques et enfin une pour les bouteilles en plastique. Affaire à suivre donc.








En bonus cette semaine voici quelques photos de notre paysage, au sud de Lafayette :

- Presque tous les enfants prennent le school bus matin et soir. Quand il s’arrête il faut que les voitures derrière et en face stoppent. Le bus alors clignote de partout et les enfants peuvent traverser. Si un jour je vois ça de mes propres yeux, je tenterai de vous faire une vidéo.



- Pas loin de chez nous se trouve un loueur de limousine. Le plus étonnant est le Hummer limousine. Je ne veux pas savoir le prix de ce véhicule mais ce doit être pharaonique !



- Le reste du paysage ressemble plus à une zone industrielle, surtout si l’on reste sur les grandes avenues. Il faut aller dans les rues adjacentes pour voir des îlots d’habitations ou des rues entières bordées de maisons (comme dans "Desparate Housewives" !) Celles-ci sont la plupart du temps soit en briques soit en bois. Celles en bois sont surélevées afin d’éviter les conséquences des fortes pluies de printemps. Certains cimetières aussi ont des tombes surélevées en cas d’inondations.




La semaine prochaine, gros dossier puisque je vous présenterai notre voiture et comment il a fallu repasser notre permis de conduire…

P.S. : les premiers voisins sont venus nous rendre visite. Après le cardinal et le bel oiseau bleu, nous avons aperçu furtivement une grenouille couleur d’automne et une sorte de souris à grandes pattes !




mardi 21 septembre 2010

Home sweet home ou (en Cajun) Chez nous autres !


Comme me l’a fait justement remarquer un commentaire (je ne dénoncerai personne !) vous n’avez pas encore vu de photos de la Louisiane. Patience ! En réalité, nous même n’avons pas vu grand-chose de la Louisiane tant qu’on n’a pas été installés. Vous êtes dans une "reality immersion" là ! Je vais vous faire connaître notre univers au fur et à mesure de nos propres découvertes, en élargissant le cercle peu à peu.



En préambule je voudrais remercier Frankie pour son accueil. En effet, chaque nouvel arrivant est accueilli avec sa famille par un professeur de français déjà installé. Par contre, je ne le remercie pas d’habiter à côté d’un bayou car les moustiques m’ont dévoré, même à travers le pantalon ! Les cicatrices s’effacent tout doucement … Ceux qui me connaissent compatiront. Voici notre chambre chez Frankie, très authentique.



Donc, aujourd’hui, je vous propose une visite guidée non pas des bayous mais de notre « townhouse » ou maison de ville. C’est en fait une maison partagée en deux. Notre côté comporte 2 chambres et une salle de bain à l’étage et un salon plus cuisine en bas. Ce qui nous a plu dans cette maison par rapport à tout ce qu’on a pu visiter avant :

1- Elle était propre et surtout il y avait du carrelage à la place de la moquette. En effet, la moquette est reine ici. Elle s’invite dès le pas de porte et est souvent très épaisse. On a l’impression qu’on va s’enfoncer dedans comme dans un sable mouvant…

2- On a beaucoup de fenêtres mais pas de vis-à-vis. Deux arbres nous font de l’ombre afin d’économiser de l’énergie en clim. Et oui, vous ne le remarquerez pas sur les photos mais notre maison a la climatisation. Je sais, ce n’est pas écolo mais la chaleur est tellement insupportable ici l’été (parfois 40 degrés et 80% d’humidité) que ça devient indispensable. Je me demande comment faisait Scarlett O’Hara pour ne pas transpirer dans ses toilettes à frou-frou !

L’état des lieux :

Vous connaissez surement la galère que c’est en France pour louer un appartement. D’abord les papiers à donner pour constituer un dossier en béton armé, les parents qui doivent se porter garant même quand vous avez 30 ans passés et que vous êtes fonctionnaire, bref. L’état des lieux est souvent une source de stress car il ne faut pas manquer le bout de clou qui dépasse ni la moindre fêlure dans le carrelage. Ici, c’est simple. Le propriétaire nous a dit que le bail se renouvelait tous les mois tant qu’il n’y avait pas de problèmes et il sait dans quel état était la maison avant qu’on arrive. Voilà !

Notre propriétaire, Mike, est un homme très sympa qui comprend le français mieux qu’il ne le montre et essaie toujours de dire quelques mots. Vous en connaissez beaucoup vous des proprio. qui vous invite au restaurant après la signature du bail ? Et bien Mike l’a fait ! Il nous a aussi pratiquement installés. Des meubles que vous allez voir sur les photos, seuls le bureau et sa chaise sont notre investissement.

Le salon :


C'est là que Roland travaille en attendant qu'on installe le bureau dans la deuxième chambre



La salle à manger :



Vous voyiez les deux cartes postales sur le rebord du "bar" ci-dessous ? Je cherche ce même format avec ce style dessiné. Vous voulez participer à notre déco ? Voici l’occasion ! (vous devez avoir reçu mon adresse par mail) Je vous enverrai une carte de Lafayette en remerciement.



La cuisine :

Le four a deux boutons éloignés l’un de l’autre : un pour la température et l’autre pour indiquer off, griller ou cuir. Bien sûr, la première fois que j’ai voulu éteindre le four j’ai juste baissé la température au mini… et ça a chauffé jusqu’au soir !

Le toaster a tellement d’options que je ne savais pas comment tout simplement toaster mes tartines !

La buanderie :



Suivez-moi à l'étage par l'escalier en colimaçon :



J'ai toujours vécu en appartement et je me disais que si un jour j'habitais dans une maison ce serait génial d'avoir un étage. A l'utilisation, je trouve que c'est quand même fatiguant de monter et descendre, notamment pour passer l'aspirateur. Feignante, moi, jamais !













Les chambres :



Comme vous le voyez, il faut qu'on achète une étagère pour les manuels du professeur !
Pas de volets ou stores ici mais des lattes verticales qui permettent d’avoir plus ou moins de lumière. Donc on est réveillé par la lumière du jour.

La salle de bain, à l'étage :



La courette : on y voit des oiseaux (pas facile à prendre en photo !) dans les arbres, un cardinal par exemple. Encore aujourd’hui j’ai vu un énorme oiseau (enfin, plus gros que le cardinal quoi) avec le dos et la queue très bleus.



On voit aussi des fourmis géantes qui explorent nos murs intérieurs. On les écrase mais on ne sait pas si elles viennent de l’arbre et pourquoi elles se baladent toujours seules (heureusement !)



On ne profite pas de la cour pour l'instant car il fait trop chaud et on se fait piquer par les moustiques même en plein jour ! On espère que l'automne nous permettra de faire des BBQ.

On ne voit pas beaucoup les voisins. Ils ne doivent pas avoir les mêmes horaires que nous je suppose. Au début, je pensais que les " desperate housewives " du coin m'apporteraient des cookies en voulant tout savoir de ma vie mais non ! Un peu déçue quand même car j'aime bien les cookies...






Tout ce qu'on voit de nos voisins c'est cette jolie fleur qui nous dit bonjour à travers les planches.

Donnez-nous des idées pour décorer pas cher, avec peu de choses (il faudra tout bazarder à notre retour en France) et sans peindre les murs (interdit par Mike). Je compte sur vos commentaires !

Prochain billet : on sort de la maison pour explorer le parking, la boite aux lettres. Quelques surprises de taille au rendez-vous...

lundi 13 septembre 2010

Arrivée en Louisiane !


Arriver, c’est bien, mais il faut que je vous explique dans quelles conditions :

Tout d’abord, il faut prendre l’appartement 3 pièces qu’on avait à Villeurbanne avec ses meubles, ses livres et manuels scolaires, ses casseroles, ses cd-dvd, ses fringues et la centaine de petits objets accumulés depuis 30 ans pour moi et 38 pour Roland. Essayez de mettre le tout dans deux valises de 23kg comme le ferait Mary Poppins ou Merlin l’enchanteur. Vous réalisez vite que vous n’avez aucun don pour la magie et qu’il est trop tard pour intégrer l’école des sorciers. Donc, vous vendez, vous donnez, vous jetez, vous prêtez, vous mettez en carton. Grace à ces opérations, vous finissez effectivement à mettre l’essentiel dans les valises.

Entre temps vous avez résilié vos abonnements (téléphone, électricité, gaz, Internet, mutuelle, assurances…), vous rendez les clés (de votre appart’, mais aussi du boulot, de vos parents et même de votre cadenas de vélo !). Je vous épargne les démarches administratives aux impôts ou à la Sécurité Sociale par exemple. Ca y est, vous êtes presque libres une fois que vous avez rendu l’appartement. Bon, il vous reste un couloir de cartons mais avec l’aide d’amis dévoués, vous réussissez l’exploit de tout caser avant le lever du soleil.

Il vous reste donc une voiture dans laquelle vous avez mis les derniers cartons pour la famille sarthoise et les bagages. Car on ne pouvait pas partir sans rendre visite à la famille et aux amis. Nous avons donc été dans le Gers, dans la Sarthe, en Bretagne avant de revenir dans la Sarthe pour vendre la voiture. Là, ça nous a quand même fait tout drôle de réaliser que nos seuls biens tenaient dans 23kg chacun.

Puis, il y a eu le départ à Paris, où Roland a souffert le martyr car je me suis retrouvée incapable de porter ma propre valise (j’aurais dû prendre un abonnement à la muscu. en prévision.) C’est là qu’on réalise combien il est impossible pour une personne en fauteuil roulant d’emprunter le métro parisien. Les escaliers n’en finissaient pas et les escalators étaient vraiment les bienvenus.



Une fois aux U.S.A. et après notre visite de New York pendant 4 jours (que vous connaissez sur le bout des doigts maintenant !) nous voilà à l’aéroport de La Guardia. A savoir : si vous faites une étape de plus de 24h dans une ville, les compagnies américaines ne comprennent pas les bagages dans le prix du billet d’avion. Elles ont un forfait de $ 25 pour les premiers 22.6kg (50 pounds.) Si on dépasse, il faut payer 32 dollars en plus ! Comme on avait 23kg pile + un lecteur de dvd, un téléphone fixe, un agenda électronique gentiment donnés par nos hôtes new-yorkais, il a fallu tout fourrer dans les « bagages à main » qui, heureusement, n’ont jamais été pesés ! La principale difficulté éprouvée dans cet aéroport : arriver à s’enregistrer tous seuls avec une machine, savoir quelle file suivre et comprendre ce que les employés nous disaient dans la précipitation et la foule… J’en perdais mon anglais !

Et quelques heures plus tard, nous voilà à l’aéroport de Lafayette, capitale cajun, dans la région nommée Acadiana (http://www.lafayettetravel.com/culture/?lang=French ). Direction St Martinville (http://www.stmartinville.org/attractions.html) dans un premier temps car nous serons logés par Frankie, le temps de trouver un appartement, une voiture, de passer le permis de conduire, de s’assurer, etc.

Prochain billet : notre maisonnette avec plein de photos cette fois !

mardi 7 septembre 2010

Expériences culinaires à NYC

Visiter New York c’est bien gentil, mais il faut se sustenter ! Pour cela, nous remercions les bons conseils du voisin Alan, qui nous a recommandé la plupart des endroits dont je vais vous parler. Prêts à saliver ?

Tout d’abord nous avons découvert la double portion au Barking dog, juste à côté de l’appartement où on logeait. C’est un endroit très sympa avec une déco sur le thème … des chiens. Les affiches représentaient des publicités ou des films dont le personnage central est un chien. "Une vie de chien" par exemple, de Charlie Chaplin. Certains posters étaient en français !

Nous avons mangé, pour Roland, une omelette : constituée d’environ 12 œufs + un hashbrown géant !! Pour ma part, je me suis contentée d’un burger aux herbes et champignons avec du coleslaw. On aurait pu largement commander un plat pour deux. Heureusement il y a le « doggy bag », qui se prête bien au lieu.



LA surprise en entrant dans ce resto fut quand même de trouver à l’entrée une photo officielle dédicacée par Sarkozy « himself ». Il se balade toujours avec des photos de lui Président, même en vacances ?

Autre lieu, autre ambiance. The joint (ca veut dire restaurant en anglais et non autre chose) qui est une friterie cachée au cœur d’un hôtel 4 étoiles : Parker Meridien, sur la 57ème rue (entre la 6ème et la 7ème avenue). Il faut passer le hall de l’hôtel, repérer le rideau noir et s’engouffrer dans l’étroit couloir surmonté d’un burger lumineux servant d’enseigne. Là, le changement de décor est radical. Il faut commander comme au McDo, les panneaux explicatifs sont écrits à la main, la musique est éclectique (on a entendu une dizaine de langues en écoutant les chansons). Un endroit hors du commun qu’il faut débusquer. Comme le mur était tapissé de dédicaces (je n’en est pas trouvé du Président français), on s’est permis de participer.


Je ne sais pas si le Bagel est anglais ou américain mais nous avons aussi essayé cet autre type de sandwich, moi avec du caviar d’aubergines et Roland avec de la crème de fromage, raisin, cannelle et noix. En somme, j’ai choisi le salé et lui le sucré. Pour ceux qui me connaissent bien, ce choix est inhabituel, n’est-ce pas ?

A l’angle de la 6ème avenue et de la 53ème rue, il y a deux vendeurs de rues qui ont choisi de proposer à la place de l’éternel hot dog une version plus moyenne-orientale que nous connaissons bien en France : Le kebab. Et c’est une file incroyable de toute sorte de travailleurs qui attendent pour leurs plats ou leurs sandwichs. C’est bon mais je ne vous conseille pas la sauce piquante … vraiment piquante !



Après tout ça, Roland tenait encore à faire l’expérience fantasmée du hot dog de rue. C’est à Central Park, devant des écureuils médusés, que nous avons accompli son vœu. Un peu décevant quand même mais il fallait le faire pour s’en rendre compte.

Nos hôtes nous ont comblés avec un barbecue ou BBQ. Une viande succulente typique de New York dont je ne me souviens hélas plus le nom. Fabien, aide-moi s'íl te plaît !



Si je retourne un jour à New York j’aimerais essayer autre chose que la « fingerfood ». A Grand Central Terminal, la gare de NYC, il y a l’Oyster bar, où on mange paraît-il de succulentes huîtres. On va remplir le porte-monnaie d’abord…



Pour finir et pour vous dire que non, ce n’est pas facile de vivre dans cette belle et grande ville, sachez que peu de New-yorkais ont une machine à laver. Ils font leur lessive au sous-sol, où se trouvent toutes les machines. Ils vont au pressing aussi. Comme dans les films finalement !

Il est très difficile de se garer à NYC. Deux fois par semaine, un côté de la rue est nettoyé à grand jet et il faut que toutes les voitures se garent ailleurs. Si un parcmètre ne fonctionne pas, il ne faut pas se garer et trouver un parcmètre qui fonctionne… Pour d’autres commentaires je laisse les new-yorkais s’exprimer.

Ce qui est vraiment agréable par contre, c’est que les new-yorkais marchent énormément. En cela, ils sont très différents des autres américains. Vous découvrirez pourquoi au prochain épisode.

Attention, ceci était donc la dernière chronique sur Big Apple. Vous êtes prêts pour le grand saut en Louisiane ?